Dans les pays à fort revenu, la consommation de viande a tendance à diminuer ; en parallèle, on assiste à un transfert de consommation de plus en plus marqué vers la viande blanche. Toutefois, la consommation mondiale de viande devrait connaître une hausse globale de 15 % d'ici 2031, en raison de la croissance démographique mondiale.

OECD-FAO Agricultural Outlook 2021-2030

 

C'est ce que révèle le dernier rapport sur l'alimentation de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Dans la section Viande de leur publication, ces deux organisations internationales jugent que la croissance démographique à venir — de 11 % au niveau mondial — représentera le principal moteur de la demande, devant les revenus, les prix, ainsi que les préoccupations environnementales, et les enjeux éthiques et de bien-être animal, ou relatifs à la santé.

Des enjeux qui devraient favoriser le secteur de la volaille ; la consommation de cette viande pourrait en effet atteindre 154  Mt par an à l'échelle mondiale d’ici 2031, soit l’équivalent de près de la moitié de toute la viande supplémentaire consommée.

Comme le souligne aussi le rapport, “le fort taux de croissance de la consommation de volaille reflète le rôle important qu'elle joue dans le régime alimentaire de plusieurs pays en développement très peuplés, notamment la Chine, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, le Pakistan, le Pérou (qui dépassera les États-Unis pour devenir le deuxième plus grand consommateur par habitant), les Philippines et le Vietnam."

La volaille en hausse, le bœuf en baisse

La popularité de la viande de volaille a augmenté dans pratiquement tous les pays et toutes les régions du monde, grâce à ses prix plus bas, mais aussi du fait de la cohérence et de l'adaptabilité de ses produits ; sans oublier sa teneur plus élevée en protéines et plus faible en graisses. À titre de comparaison, la consommation mondiale de viande bovine ne devrait atteindre que 76 millions de tonnes au cours des dix prochaines années; une viande dont la consommation par habitant a diminué depuis 2007 et qui devrait encore baisser de 2 % par an d'ici 2031.

Si partout dans le monde, la consommation de volaille et de porc se porte bien, ce n’est donc pas le cas du bœuf, à l’exception de l'Asie-Pacifique, seule région où la consommation de bœuf par habitant devrait augmenter au cours de la période, même si la ligne de départ se situe un niveau en-dessous. En Chine, deuxième consommateur mondial de viande bovine en valeur absolue, la consommation par habitant devrait encore augmenter de 10 % d'ici 2031, après avoir augmenté de 50 % au cours de la dernière décennie.

De l’autre côté du spectre, la plupart des pays ayant une forte consommation de bœuf par habitant verront la demande diminuer… au profit de la volaille. C’est le cas, par exemple, en Amérique du Nord et du Sud et en Amérique centrale, mais aussi en Océanie ; des régions où la préférence pour la viande bovine est considérée comme parmi les plus élevées au monde. Tant en Argentine (-5%), qu’au Canada (-2%), au Brésil (-2%), aux États-Unis (-4%) et, en Océanie (-15%), la consommation par habitant devrait bel et bien plonger d’ici 2031.

SIAL Network

INSPIRING FOOD BUSINESS WORLDWIDE

  • SIAL Canada - Montréal
  • SIAL Canada - Toronto
  • SIAL America - Las Vegas
  • SIAL Paris - Paris
  • SIAL in China - Shanghai
  • SIAL in China - Shenzhen
  • SIAL in India - New Delhi
  • SIAL Interfood - Jakarta
  • SIAL Middle East - Abu Dhabi
  • Djazagro - Alger
  • Gourmet Selection - Paris
  • Gourmet Discovery - Hambourg
  • Découvrez SIAL network