Le marché des produits de la mer dans le monde

Les produits de la mer (poissons, crustacés, fruits de mer) représentent une importante source de protéines, alternative à la viande en ce qui concerne les protéines animales. Pour 1,4 milliard de personnes, ils constituent même le principal apport en protéines avec 20 % de l’alimentation totale.

Ces soixante dernières années, la consommation de produits de la mer a doublé dans le monde, passant de 10 kilos par personne en 1960 à plus de 20 kilos en 2019, d’après un rapport de Statista. Cela en fait un important secteur de la consommation mondiale, qui représente 624 milliards de USD en chiffre d’affaires en 2023 et aura une croissance estimée CAGr de +6,9% entre 2023 et 2028.

L’Asie, plus grande consommatrice de poissons et crustacés

Le continent asiatique représente aujourd’hui à lui tout seul plus de la moitié du marché mondial, avec un chiffre d’affaires de 340 milliards de USD en 2022.

En tête des plus gros consommateurs de produits marins se trouvent les Maldives avec 87 kilos par habitant et par an. Le deuxième est l’Islande avec 84kg/personnes de produits de la mer consommés.

Réputé pour sa gastronomie riche en poissons, le Japon se distingue en effet par sa forte consommation en produits de la mer. Trois japonais sur cinq en mangent d’ailleurs de façon régulière, au moins deux fois par semaine.

Du fait de sa forte démographie, la Chine se hisse à la première place des pays qui consomment le plus de produits de la mer, en volume. Avec des régions comme Macao ou Honk Kong qui compte les habitants étant parmi les plus gros mangeurs de produits de la mer, le pays est au 7ème rang des plus gros mangeurs de poissons et crustacés, mais premier en volume avec 65 millions de tonnes consommées par an.

La consommation de produits de la mer en Europe

L’Europe est, elle aussi, un important marché pour les produits de la mer. En moyenne, la consommation s’établit autour de 23 kilos par an et par habitant pour un chiffre d’affaires de 147 milliards de USD en 2022.

En 2021, les dépenses des ménages en poissons et fruits de mer dans l'UE ont augmenté de 7 % par rapport à 2020, poursuivant la tendance à la hausse déjà enregistrée entre 2019 et 2020. Cette augmentation est bien supérieure à l'inflation de 1,5 % des prix des produits de la pêche et de l'aquaculture, ce qui suggère que les ménages de l'UE ont effectivement dépensé plus d'argent pour ces produits, très probablement en raison des effets durables de la pandémie de COVID-19, qui a entraîné une augmentation des besoins de rester à la maison, et donc de la consommation à la maison. Néanmoins, selon les estimations d'Euromonitor, la consommation hors foyer a également augmenté, une croissance qui devrait se poursuivre puis se stabiliser au cours de la période 2024-2026.

Dans l’Union européenne, au classement des plus gros consommateurs de poissons et de fruits de mer se trouvent les Portugais, loin devant, avec 56,8 kg par habitant et par an ; viennent ensuite les Espagnols avec 45,6 kg et enfin les Maltais qui en consomment en moyenne 37 kg. Juste derrière, on retrouve les Français ainsi que les Luxembourgeois qui affichent chacun une moyenne de 33,7 kg par habitant et par an.

La France et les produits de la mer

Les français restent très friands des produits de la mer. Chaque année, ils en consomment en moyenne 33 kilos par personne pour un total de 7 milliards d’euros de dépenses. Et la tendance devrait se poursuivre puisque 32 % des Français déclarent vouloir manger davantage de produits de la mer.

En 2021, la consommation en France a atteint un pic de cinq ans, avec une croissance de 6 % en volume et de 5 % en valeur par rapport à l'année précédente. Le saumon a été le principal moteur de la croissance, avec une augmentation de 12 % en 2021, après une augmentation de 27 % en 2020.

De façon générale, les Français sont sensibles à l’origine des produits, leur traçabilité – pas toujours évidente dans cette industrie – ainsi que les labels comme le bio, la marque Pavillon France ou encore MSC.

D’ailleurs, une grande partie de la demande (20 %) est pourvue par la pêcherie française. Le reste provient des importations et de l’aquaculture, cette dernière bénéficiant d’une image de plus en plus positive auprès des consommateurs.

Les poissons

Comme évoqué plus haut, les consommateurs aiment le saumon (entier, en filet ou encore fumé), généralement en provenance de Norvège ou d’Ecosse. Ce poisson est cité comme « aliments incontournable » par 70% des consommateurs français, et ses ventes ont grimpé de 8% en 2022.

En revanche, les français boudent davantage les poissons exotiques. Les ventes de perches du Nil, de pangas ou encore de tilapias ont démarré fort au moment de l’arrivée sur le marché de ces nouveautés, mais elles se sont essoufflées depuis. La majorité de ces poissons se vend généralement mieux au rayon surgelé pour leur attractivité en termes de coûts et leur faible teneur en arêtes.

Les crustacés et fruits de mer

Les ventes de homards, langoustes, langoustines, huîtres et coquilles Saint-Jacques sont particulièrement fortes en fin d’année, à l’occasion des fêtes. Ces mets de qualité, dont le prix freine la plupart des consommateurs le reste de l’année, sont en effet particulièrement recherchés pour célébrer les deux réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre.

De plus en plus, ces produits sont également envisagés comme substituts à la viande par les consommateurs. Ils pourraient donc, de fait, être consommés de façon plus régulière.

Selon l’étude Kantar TNS pour le Nowergian Seafood Council, sur les 36 % de français qui souhaitent réduire leur consommation de viande, 41 % préféreraient le faire avec des fruits de mer plutôt que des protéines végétales. Ces prochaines années, le marché pourrait croître de 5 % en valeur en 2022.

Les produits de la mer au SIAL

Avec 190 exposants, dont 94 % d’internationaux lors de l’édition précédente, les produits de la mer sont largement représentés à SIAL Paris. Surgelés, frais, marinés, fumés, bio, pêche responsable… Toutes les catégories sont exposées par des acteurs tels que le français Labeyrie Fine Foods, le néerlandais Sea Value Europe BV ou encore le mastodonte thaïlandais Thai Union Manufacturing Co Ltd.

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